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Tall Man Was Here

novembre 2020

Tall Man fut d’abord un spectacle. (mettre le lien vers l’onglet) Une envie d’écriture collective. De musique, bien sûr, mais aussi de parole, D’un brassage d’idées. Alors il y eut de la musique, des mots, du théâtre, des chants, du mouvement, de la danse, des propositions scéniques, une scénographe, un procès avec procureur(e) et avocat, un bar sur la scène où était convié le public à mi-chemin pour terminer ensemble une histoire qui débutait dans la plus grande tradition du concert qui s’écoute. Un beau bazar dont le thème principal, l’Autorité, se mouvait en une fête informelle où l’on se questionnait sur le comment vivre et inventer ensemble des façons de faire en usant de plus grandes libertés…

L’orchestre a enregistré ces musiques en configuration « live » en janvier 2020 dans son studio de Bagnolet, Caracol.

Dix titres (neuf seulement sur la version vinyle pour des raisons de standard).

L’écriture musicale avait commencé trois années plus tôt sur des thématiques devant participer à l’élaboration du spectacle. Il était question de laisser la musique suffisamment ouverte pour en permettre l’interruption par des moment scéniques et/ou de paroles. S’agissant d’un projet musico-théâtral, l’intégration de textes et/ou de chansons était grandement bienvenue. Parfois, cette présence des mots a pris du temps à se faire un chemin dans la musique. Par exemple, la version de Veracruz du disque n’existait pas telle que dans le spectacle. Le texte « Le grand nous » (dont on trouvera l’intégralité dans le livret), dit collectivement par les musiciens, lui était superposée. Dans la seconde partie du spectacle, la danse, le rythme, le mouvement, une façon de musique populaire devait remplir les spectateurs d’une envie de se mêler à la fête de renaissance (après la mort du Tall Man).

En parallèle, certaines compositions, réinventées par d’autres musiciens que leurs auteurs, sont devenues des « objets sonores », espaces musicaux arrangés et produits avec une idée spécifique de rendu (en collaboration avec Zak, ingé son n°1). Ceux-ci ont donné lieu à des « previews » via internet. Deux d’entre eux sont associés à des « clips » réalisés (mettre le lien vers les vidéos) par Matthieu Mounier. Ces pièces mènent vers des ailleurs sonores où l’orchestre ne va pas en concert.

Le disque existe en format cd, vinyle et numérique.

Le contenant cd est une boîte en bois, peinte en « noir à tableau ». Sérigraphiée au dos : une présentation de notre Tall Man (extrait d’un texte dit dans le spectacle). A l’intérieur : le disque et un livret de 40 pages, réminiscences de ce que fut le projet et son chantier (textes, notes, images, photos, ratures…), et une craie blanche, clin d’œil à ce qu’elle ouvrait dans le spectacle de doléances, inscrites librement sur la scène qui se faisait place publique. Le titre de l’album, calligraphié à la craie une 1ère fois peut ainsi être effacé, repris, réécrit à sa façon, remplacé par telle ou telle pensée-dessin… Couverture mouvante, promise à évoluer avec le temps, à laisser des traces… Un endroit ludique.

La pochette vinyle fait également allusion à la craie, symbole de la parole ouverte dans le spectacle. Dessins naïfs, sol de craie, offert à la parole du public, dazibao foulé dans l’élan par la fête, et l’énergie des pieds des danseurs.

Enregistré à Caracol (Bagnolet, 93) du 21 au 23 janvier 2020, mixé par Zak Cammoun et François-Xavier Delaby sauf 4 & 10 mixé par Boris Boublil et 7 mixé par Benoit Gilg
Masterisé par Benjamin Joubert.
Produit par Collectif Surnatural

Surnatural Orchestra est soutenu par :
Ministère de la culture et de la communication (compagnie nationale CERNI), la Région Ile-de-France (Permanence Artistique et Culturelle), le département de Seine Saint-Denis (compagnie départementale) et ponctuellement par l’ADAMI, la SPEDIDAM, la SACEM, le CNV et l’ONDA.
Ce disque a été enregistré avec le soutien de l’ADAMI dans le cadre du dispositif 365.
Surnatural Orchestra fait partie de la fédération Grands Formats.

crédits

paru le 20 novembre 2020

Fanny Ménégoz : flûte, flûte alto, piccolo, voix
Clea Torales : saxophone alto, flûte, voix
Baptiste Bouquin : saxophone alto, clarinette, voix
Camille Secheppet : saxophone alto & baryton, clarinette
Basile Naudet : saxophone alto
Jeannot Salvatori : saxophone alto, cavaquinho, voix
Guillaume Christophel : saxophone ténor, clarinette basse, clarinette, voix
Nicolas Stephan : saxophone ténor, chant
Robin Fincker : clarinette
Fabrice Theuillon : saxophone baryton
Morgane Carnet : saxophone baryton
Pierre Millet : trompette, bugle
Julien Rousseau : trompette, bugle, euphonium
Antoine Berjeaut : trompette, bugle, synthétiseur
François Roche-Juarez : trombone, voix
Hanno Baumfelder : trombone, voix
Judith Wekstein : trombone basse
Fabien Debellefontaine : sousaphone
Boris Boublil : claviers, synthétiseur, guitare, piano, voix
Emmanuel Penfeunteun : batterie
Ianik Tallet : batterie
Sven Clerx : percussions
+
Le petit chœur de Faux La Montagne

licence

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